Journée préparatoire

Une grosse journée de travail... je ne suis même pas sorti de l'enceinte de l'hôtel. Je devais en effet terminer la conférence que je donne demain. J'avais commencé dans l'avion, mais je voulais aller chercher des informations sur le Web. Ce qui n'est pas encore possible dans les airs, mais ce le sera bientôt. Je suis d'ailleurs tombé sur une citation tellement stimulante de Louis Pasteur, directement sur la page d'accueil de mon client ADVIN, que je n'avais pas visitée récemment : «Au lieu de s'ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas les introduire?» Après trois heures à peaufiner ma présentation,  PowerPoint m'a fait faux bond et j'ai dû reprendre quelques pages.


Atelier régional de validation du projet de directive CEDEAO relative 
au développement d'infrastructures hydroliques en Afrique de l'Ouest
J'étais quand même installé pas trop loin de la piscine, à siroter quelques bons cafés express. Le moment fort de la matinée a sans doute été cette prise de photo d'un groupe en réunion à l'hôtel. Comme dans plusieurs rencontres auxquelles j'ai assisté, c'est fou comme les banderoles sont importantes. Je ne sais pas si elles sont parfois utiles pour faire la promotion de l'événement à l'extérieur, mais celle-ci semblait toute neuve quand on l'a déplié pour l'étendre sur les genoux des congressistes souriants. L'autre truc qui me fait rire, c'est la longueur des noms des colloques. Ici, pas de raccourci. Si vous y comprenez quelque chose, vous me ferez signe... moi qui suis habitué aux slogans de quelques mots, je me demande bien qui lit tout ça, à part moi qui vient de l'écrire sous la photo et vous qui allez vous empresser d'essayer de m le traduire.

Je travaille, je travaille puis à 16 h, je me rends compte que je n'ai toujours pas de nouvelle à propos du transport pour demain matin. En fait, je ne sais pas encore exactement où se déroule le colloque, sinon que c'est dans le chic quartier de Ouaga 2000, où j'ai donné une formation en 2008. Après avoir laissé un message à Elisee Kabore, celui avec qui j'ai des échanges depuis janvier, il vient me rencontrer à l'hôtel. Il me rassure sur quelques aspects du déroulement et m'annonce, sans crier gare, qu'à la suite de ma conférence sur les infections nosocomiales, j'animerai aussi un débat entre des participants sur l'hygiène des mains. Y a personne de cette organisation ne m'a jamais vu animer quoi que ce soit et on me propulse dans le rôle de modérateur. Quelle confiance quand même... je dois avoir de bonnes références!

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