Vendredi, samedi... c'est fini!!!

Un resto sous la tente, avec les pieds dans le sable!
Comme ça passe vite une semaine! D'abord cette rencontre de trois jours à Ouaga 2000, puis ces deux jours libres dans une ville que j'apprends à connaître. Car mes deux premiers séjours en 2007 et en 2008, tournant autour de formations de cinq jours, ne m'avaient pas permis de découvrir vraiment cette ville, à part le chic restaurant Espace Gondwana, que je n'aurai pas visité cette fois, étant semble-t-il en réfection. Un beau souvenir.


Le conducteur de moto-remorque
Vendredi matin, grasse matinée jusqu'à 8 h! Quelques cafés, quelques travaux (j'essaie aussi de faire des trucs à distance), une rencontre avec un jeune congressiste... qui voulait surtout me demander de l'argent (il a aussi fait le coup à Claire Fabin, m'a-t-elle confié un peu plus tard) puis je décide de visiter un peu le quartier autour de l'hôtel. Il fait 43˚C. Après deux heures, je rentre. Je dois en effet rencontrer Hyppolite Bassole, le frère d'un ami d'un professeur d'une école élémentaire alternative de Cowansville. C'est fou parfois comme la vie nous propose des trucs inattendus, mais tellement positifs!


La vendeuse de légumes
J'ai organisé récemment un concours pour que des enfants de Brome-Missisquoi créent le nouveau logo du Centre de pédiatrie sociale Main dans la main. Après avoir «briefé» les élèves, je reçois un courriel de ce prof qui me demande si je peux apporter du matériel éducatif à Ouaga. J'accepte naturellement. Vendredi après-midi, je remets le matériel à Hyppolite et ça clique! Il me propose de me guider dans le marché le samedi pour faire mes achats de souvenirs. Génial.


J'attends aussi le représentant de Purrell, le désinfectant pour les mains à base d'alcool. Il a entendu parler de ma conférence sur l'hygiène des mains et la lutte aux infections nosocomiales dans les hôpitaux. Après une heure d'attente, j'abdique... il ne viendra pas. C'est donc Abel Nanema, ex-étudiant de Senghor, qui vient me prendre vers 21 h pour une deuxième soirée avec d'autres Senghoriens. Je suis vraiment heureux, une fois de plus, de rencontrer ces jeunes gens qui veulent maintenant transformer l'Afrique! 


Samedi matin, 10 h. Hyppolite est au rendez-vous. On roule en moto jusqu'au grand marché où il me pilote parmi les centaines de marchands artisans. Il y a de tout, des quartiers de bœuf aussi, à l'air libre... pas très courant par chez nous, mais c'est comme ça ici. J'achète donc des souvenirs, mais avec l'assurance que je fais des achats justes et équitables. Hyppolite est en effet un juriste qui travaille au niveau des droits humains. Nous avons un très bel échange de valeurs.

Après ce «magasinage», terme totalement inconnu ici, puisqu'on a adopté, comme les Français, le mot «shopping», on se brûle les fesses sur le siège de sa moto. Il m'amène dans un autre maquis, tout près de chez lui. On enfile quelques bières, discutant entre autres des droits des homosexuels au Québec, alors que c'est un tabou dans la plupart des pays d'Afrique. C'est un sujet qu'il aimerait développer davantage... si jamais des lecteurs de ce blogue aimeraient l'alimenter, vous êtes les bienvenus.

On se rend ensuite chez lui où son épouse Alice et la jeune Zoé, deux mois, nous attendent pour manger un riz maison avec une sauce tomate à la viande. Délicieux. On me fait aussi goûter une bière artisanale, chaude! Étonnante, mais bonne. Puis on me ramène à l'hôtel où je termine ce texte, prépare mon bagage et décolle bientôt pour Paris...

Vous avez des commentaires? N'hésitez pas à me les laisser ici ou sur Facebook. Au plaisir de vous lire à mon tour!

Dernière journée du colloque... déjà!

Cette troisième journée a été riche en rencontres de toutes sortes. En plus des gens inscrits au dernier atelier que je donne en avant-midi, il y a aussi tous ceux qui, parmi les 77 personnes qui l'auront suivi pendant ces trois jours, ont souhaité poursuivre l'expérience en après-midi. J'ai proposé en effet aux intéressés de participer à un atelier pratique, où en équipe ils pourront amorcer l'exercice du plan de marketing sur un sujet de leur choix. Après quelques heures d'échanges, on est finalement venu nous convier à nous joindre aux autres congressistes pour la cérémonie de clôture. Déjà!

Dans le bilan des trois jours, on souligne que c'est l'atelier de marketing social qui a été le plus populaire. Suivi de loin par un atelier sur les secours, avec 39 participants. Comme une infirmière inscrite à mon atelier me le confiait, c'est rafraîchissant de sortir du domaine de la santé pour quelque chose de différent, de complémentaire. 

Je ne saurais dire combien de fois on m'a photographié
ces trois derniers jours, en compagnie de participants.
Je serais curieux de voir toutes ces images...
Puis, on remet des certificats aux délégations des pays participants à ces 10èmes rencontres hospitalières du RESHAOC. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai été invité à chercher celui du Canada... normal, j'étais le seul représentant, mais j'avais insisté, tout au long de ces rencontres, pour rappeler que j'étais du Québec, ce qui fut respecté par quelques présentateurs. Un Français a quand même lancé, quand je suis aller chercher le certificat : «Vive le Québec libre!» Je ne suis pas certain que tout le monde ait compris cependant...

À ma gauche, Ulvick Houssou et Rega Eric Christophe Bavala,
à ma droite, Abel Nanema et 
Aicha Tapsoba
Comme convenu, après le cocktail, j'appelle Abel Nanema, un ancien étudiant du département Santé de l'Université Senghor, qui a réuni d'autres Senghoriens pour aller prendre une bière sur une terrasse près du SIAO (Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou). En attendant, je croise Philippe Sanou, un Senghorien rencontré lors de mon premier séjour à Alexandrie en 2005. Il est venu chercher sa conjointe qui participait au colloque. La dernière fois que je l'avais rencontré, c'était en 2007, quand j'ai donné ma première formation de marketing social à l'Université numérique de Ouagadougou. Il était mon accompagnateur. Très content de l'avoir revu. 

Un rassemblement de Senghoriens... prétexte à la fête!
Ici, la majorité des gens se véhicule à moto. C'est donc ainsi qu'il vient me chercher à Ouaga 2000 pour m'amener au rendez-vous. À 39˚C, je savoure, chemin faisant, la sensation du vent chaud sur ma peau. Même à minuit quand il me reconduit à l'hôtel! J'y retrouve donc Ulvick Houssou, du département Administration, à qui je n'ai par ailleurs jamais enseigné, ainsi que Rega Eric Christophe Bavala et Aicha Tapsoba, du département Environnement. On a partagé du bon poulet grillé burkinabé! Ça me change enfin des repas de l'hôtel et du colloque! Je sens encore les liens très forts qui unissent les anciens étudiants de cette université, toujours heureux de se retrouver. 

De retour à la chambre, pas d'Internet. Pas de nouvelle de mon amie parisienne non plus. Fatigué, je dors enfin, sans demander de réveil. Voilà pourquoi ce n'est que ce vendredi matin que j'écris ces quelques lignes, en attendant mes quelques rendez-vous d'aujourd'hui.

Deuxième journée du colloque

Photo que je n'avais pas osé mettre hier. 
Encore levé à 6 h du matin, départ prévu pour la Salle des congrès de Ouaga 2000 à 7 h. Cette fois, la navette était là. C’est un des directeurs de l’organisation, qui demeure dans le même hôtel que nous, qui se fait attendre. Quand il arrive enfin à la réception, c’est pour nous annoncer qu’il passe au resto prendre un café… quelques minutes plus tard, il nous rejoint pour nous annoncer qu’il va finalement déjeuner, qu’on peut y aller sans lui! J’avoue que je n’apprécie pas tellement cette attitude… « Tékitoé », ai-je failli répliquer, mais je me suis retenu.

Sous l'œil de Blaise Compaoré, président du Faso.
Aujourd’hui, j’ai donné deux ateliers sur l’art de concevoir un plan de marketing social. Les participants sont de plus en plus nombreux et tous souhaitent revenir demain après-midi pour faire un dernier atelier pratique cette fois, où ils amorceront en équipe la rédaction de leur propre plan. Comme je le ferai à Sutton à compter du mercredi 9 avril à la Salle Alec et Gérard Pelletier, de 9 h à midi. Plus de détails en cliquant sur ce lien.


Suite à ma conférence, j'ai l'impression
qu'on fait un peu plus pour se laver les mains.
Puis, je suis sagement revenu à l’hôtel en compagnie de Claire Fabin. Après une bière, j’ai pris mes courriels et j’ai appris qu’une amie française que j’ai connue en 1982, lors d’un stage à Paris avec l’Office franco-québécois pour la jeunesse et dont je n’avais pas de nouvelles serait décédée à l’âge de 56 ans. J’essaie de vérifier, car c’est un peu par hasard que j’ai reçu cette nouvelle et je n’arrive pas à y croire. Elle m'a accueilli à quelques reprises dans son logement près des Halles quand je passais par là. Disons que j’ai passé une drôle de soirée, seul à Ouaga, tentant d’absorber cette information non confirmée. J’ai essayé de lui envoyer un courriel… qui m’est revenu. J’ai écrit à un collègue de travail, enfin de l’endroit où je crois qu’elle travaille (ou travaillait). Je devrai attendre jeudi matin pour avoir une réponse.

Ouverture des 10ièmes rencontres du RESHAOC*

Ambiance de cette salle magnifique à l'ouverture.
Me voilà maintenant à moins d'une heure de ma conférence aux 10ièmes rencontres du *Réseau des Hôpitaux de l'Afrique, de l'Océan Indien et des Caraïbes. Je présenterai à ces médecins et directeurs d'hôpitaux des campagnes que j'ai réalisées pour l'ADVIN pour la lutte aux infections nosocomiales au Québec. Comment cela sera-t-il reçu? À suivre...

Première journée du colloque


6h15, le téléphone sonne... encore endormi, je réponds. On m'annonce qu'on m'attend à la réception pour passer à l'aéroport chercher mon passeport avant le début du colloque. Je saute dans la douche, prépare mon matériel pour descendre vingt minutes plus tard... on ne voulait que le reçu de réclamation, une navette doit passer chercher les congressistes à 7h. Je vais prendre un café au bar puis revient dans le hall pour attendre, avec ma collègue madame Fabin (j'ai appris son nom ce matin), cette navette qui arrivera enfin vers 8h30!

Chemin faisant, je redécouvre le Ouaga urbain que j'avais connu en 2007 et en 2008. Beaucoup de terre, beaucoup (trop) de déchets… je n’ai pas osé prendre un cliché à proximité de l’hôtel où c’était vraiment très sale (désolé pour mes amis burkinabés que je ne veux pas vexer). Plus on s’approche du chic quartier Ouaga 2000, où le congrès se déroule, plus c’est propre autour des résidences cossues entourées de murs infranchissables pour les protéger… mais de qui? Le Burkina Faso est la Terre de l’Homme intègre comme on dit ici.

Idrissou Abdoulaye, un des organisateurs
et Claire Fabin, qui est médecin en France
On arrive enfin au centre des congrès. On m’enlève presque pour m’amener directement à la salle des présentations pour copier mon PowerPoint. En effet, il n’y a ici aucune compatibilité avec mon Mac et même si j’ai l’adaptateur qui permet habituellement de me brancher sur les projecteurs partout où je vais, ce n’est pas le cas ici. Puis on m’apprend que je n’aurai pas de son alors que j’ai un message à projeter. Ça commence bien! On me propose quand même de placer un micro à la sortie du haut-parleur de l'ordinateur. Bel effort qui, malheureusement, ne portera pas fruit.

À mon tour. Avec près de 30 minutes de retard à l’horaire, on me demande de me limiter à 30 minutes de présentation. Je parviens malgré tout à faire le tour de la question de l’hygiène des mains dans les hôpitaux au Québec. On avait beaucoup parler d’infections nosocomiales dans l’heure qui précédait, j’ai donc complété l’information en quelque sorte. J’ai insisté sur l’importance de se laver les mains entre chaque patient, mais aussi sur certains principes très simples à respecter lorsqu’on travaille dans un milieu hospitalier. L’assistance est divisée. J’en suis très conscient avec les questions qui suivent mon exposé. Si plusieurs applaudissent et partagent mon point de vue, d’autres s’objectent en répétant un discours déjà entendu : on a beau prendre toutes les précautions du côté du personnel soignant, il y a beaucoup d’autres facteurs, comme les visiteurs et le patient lui-même! On en profite pour annoncer aussi que je donnerai des ateliers de marketing social durant mon séjour… et on me rappelle que je suis le modérateur pour la prochaine période de questions… On termine le tout à 14 h au lieu de 13 h et je n’avais encore rien mangé.

Je me retrouve voisin de table du médecin qui avait critiqué la comparaison entre le nombre de morts sur les routes du Québec et les 4000 victimes décédées par infections nosocomiales. Pourtant, on a réussi à faire passer le nombre de morts de 2209 en 1974 à 436 en 2012 par des campagnes de sensibilisation qui ont permis d’élaborer des lois et des règlements plus strictes. Aussitôt le repas terminé, je me dirige vers la grande salle pour assister aux autres conférences, mais on m’intercepte, m’annonçant que le premier atelier que j’anime commence dans quelques minutes! Ouf ! On va de surprise en surprise ici. Je me dirige donc vers une belle grande salle où j’accueillerai une douzaine de participants.

Puis, c’est l’ouverture officielle, avec le ministre de la Santé et la ministre de la Promotion de la Femme, avec de beaux discours des organisateurs, des chants et des danses d’une troupe fort populaire, le tout suivi d’un cocktail avec du champagne, du vin et des bouchées! J’en profite pour discuter avec plusieurs des orateurs de la journée et on me félicite pour mon exposé. Je distribue quelques cartes de visites, semant à tout vent. 


J’approche finalement la ministre Nestorine Sangaré, née Compaoré et ce n’est qu’à l’hôtel, alors que je fais un peu de recherche, qu’elle est la cousine du président Blaise Compaoré! Étant le seul «Canadien» du congrès (j’ai d’ailleurs dû me lever dans la grande salle quand on faisait l’appel des participants par nationalité). Elle m’apprend qu’elle a étudié trois ans en sociologie à l’Université de Montréal au début des années 2000. Quand elle est revenue au Burkina, elle a enseigné les communications… jusqu’à ce qu’elle devienne ministre.

Journée préparatoire

Une grosse journée de travail... je ne suis même pas sorti de l'enceinte de l'hôtel. Je devais en effet terminer la conférence que je donne demain. J'avais commencé dans l'avion, mais je voulais aller chercher des informations sur le Web. Ce qui n'est pas encore possible dans les airs, mais ce le sera bientôt. Je suis d'ailleurs tombé sur une citation tellement stimulante de Louis Pasteur, directement sur la page d'accueil de mon client ADVIN, que je n'avais pas visitée récemment : «Au lieu de s'ingénier à tuer les microbes dans les plaies, ne serait-il pas plus raisonnable de ne pas les introduire?» Après trois heures à peaufiner ma présentation,  PowerPoint m'a fait faux bond et j'ai dû reprendre quelques pages.


Atelier régional de validation du projet de directive CEDEAO relative 
au développement d'infrastructures hydroliques en Afrique de l'Ouest
J'étais quand même installé pas trop loin de la piscine, à siroter quelques bons cafés express. Le moment fort de la matinée a sans doute été cette prise de photo d'un groupe en réunion à l'hôtel. Comme dans plusieurs rencontres auxquelles j'ai assisté, c'est fou comme les banderoles sont importantes. Je ne sais pas si elles sont parfois utiles pour faire la promotion de l'événement à l'extérieur, mais celle-ci semblait toute neuve quand on l'a déplié pour l'étendre sur les genoux des congressistes souriants. L'autre truc qui me fait rire, c'est la longueur des noms des colloques. Ici, pas de raccourci. Si vous y comprenez quelque chose, vous me ferez signe... moi qui suis habitué aux slogans de quelques mots, je me demande bien qui lit tout ça, à part moi qui vient de l'écrire sous la photo et vous qui allez vous empresser d'essayer de m le traduire.

Je travaille, je travaille puis à 16 h, je me rends compte que je n'ai toujours pas de nouvelle à propos du transport pour demain matin. En fait, je ne sais pas encore exactement où se déroule le colloque, sinon que c'est dans le chic quartier de Ouaga 2000, où j'ai donné une formation en 2008. Après avoir laissé un message à Elisee Kabore, celui avec qui j'ai des échanges depuis janvier, il vient me rencontrer à l'hôtel. Il me rassure sur quelques aspects du déroulement et m'annonce, sans crier gare, qu'à la suite de ma conférence sur les infections nosocomiales, j'animerai aussi un débat entre des participants sur l'hygiène des mains. Y a personne de cette organisation ne m'a jamais vu animer quoi que ce soit et on me propulse dans le rôle de modérateur. Quelle confiance quand même... je dois avoir de bonnes références!

Arrivée à Ouagadougou

Je suis arrivé à Ouaga en fin de journée. Plusieurs formalités à remplir dès la descente de l'avion : vérification du carnet santé et des vaccins obligatoires, dont celui de la fièvre jaune, obtention du visa de séjour (94000 francs CFA = 218 $) avec prise de photo polaroïd (eh oui, c'est encore utile), contrôle douanier, bagages... pour retrouver enfin les deux dames qui m'accueillaient, ainsi qu'une collègue française qui participe aussi au colloque.

On nous conduit ensuite au chic Palm Beach Hôtel où je suis maintenant installé... 40˚C à l'extérieur, 30˚C dans la chambre, malgré le système qui peine, même la nuit, à rafraîchir mon environnement... je sais que je ferai pas pleurer mes amis québécois aux prises avec une nouvelle «bordée» de neige. J'ai un signal Wi-Fi, comme vous pouvez me lire et j'ai la télé qui m'annonce la débandade de la gauche au second tour des municipales en France. Malheureusement un record de 38 % d'abstention. J'espère que tous les Québécois qui me lisent iront voter aux élections provinciales d'ici le 7 avril. Un droit si fondamental!

Puis, un petit tour rapide du rez-de-chaussée me fait découvrir une piscine extérieure que je décrirai mieux à l'usage, un resto désert et un bar qui l'est tout autant si je n'avais pas mangé là, en prenant une bonne bière Castel, proposée par la gentille Pascaline qui attendait enfin un client tout en accompagnant tous les clips diffusés pour tenter de donner une ambiance à l'endroit. Bon, dodo maintenant, j'ai quelques heures à rattraper.