Dernière journée du colloque... déjà!

Cette troisième journée a été riche en rencontres de toutes sortes. En plus des gens inscrits au dernier atelier que je donne en avant-midi, il y a aussi tous ceux qui, parmi les 77 personnes qui l'auront suivi pendant ces trois jours, ont souhaité poursuivre l'expérience en après-midi. J'ai proposé en effet aux intéressés de participer à un atelier pratique, où en équipe ils pourront amorcer l'exercice du plan de marketing sur un sujet de leur choix. Après quelques heures d'échanges, on est finalement venu nous convier à nous joindre aux autres congressistes pour la cérémonie de clôture. Déjà!

Dans le bilan des trois jours, on souligne que c'est l'atelier de marketing social qui a été le plus populaire. Suivi de loin par un atelier sur les secours, avec 39 participants. Comme une infirmière inscrite à mon atelier me le confiait, c'est rafraîchissant de sortir du domaine de la santé pour quelque chose de différent, de complémentaire. 

Je ne saurais dire combien de fois on m'a photographié
ces trois derniers jours, en compagnie de participants.
Je serais curieux de voir toutes ces images...
Puis, on remet des certificats aux délégations des pays participants à ces 10èmes rencontres hospitalières du RESHAOC. Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai été invité à chercher celui du Canada... normal, j'étais le seul représentant, mais j'avais insisté, tout au long de ces rencontres, pour rappeler que j'étais du Québec, ce qui fut respecté par quelques présentateurs. Un Français a quand même lancé, quand je suis aller chercher le certificat : «Vive le Québec libre!» Je ne suis pas certain que tout le monde ait compris cependant...

À ma gauche, Ulvick Houssou et Rega Eric Christophe Bavala,
à ma droite, Abel Nanema et 
Aicha Tapsoba
Comme convenu, après le cocktail, j'appelle Abel Nanema, un ancien étudiant du département Santé de l'Université Senghor, qui a réuni d'autres Senghoriens pour aller prendre une bière sur une terrasse près du SIAO (Salon International de l'Artisanat de Ouagadougou). En attendant, je croise Philippe Sanou, un Senghorien rencontré lors de mon premier séjour à Alexandrie en 2005. Il est venu chercher sa conjointe qui participait au colloque. La dernière fois que je l'avais rencontré, c'était en 2007, quand j'ai donné ma première formation de marketing social à l'Université numérique de Ouagadougou. Il était mon accompagnateur. Très content de l'avoir revu. 

Un rassemblement de Senghoriens... prétexte à la fête!
Ici, la majorité des gens se véhicule à moto. C'est donc ainsi qu'il vient me chercher à Ouaga 2000 pour m'amener au rendez-vous. À 39˚C, je savoure, chemin faisant, la sensation du vent chaud sur ma peau. Même à minuit quand il me reconduit à l'hôtel! J'y retrouve donc Ulvick Houssou, du département Administration, à qui je n'ai par ailleurs jamais enseigné, ainsi que Rega Eric Christophe Bavala et Aicha Tapsoba, du département Environnement. On a partagé du bon poulet grillé burkinabé! Ça me change enfin des repas de l'hôtel et du colloque! Je sens encore les liens très forts qui unissent les anciens étudiants de cette université, toujours heureux de se retrouver. 

De retour à la chambre, pas d'Internet. Pas de nouvelle de mon amie parisienne non plus. Fatigué, je dors enfin, sans demander de réveil. Voilà pourquoi ce n'est que ce vendredi matin que j'écris ces quelques lignes, en attendant mes quelques rendez-vous d'aujourd'hui.

2 commentaires: